摘要:Étroitement liées à la pulsation saisonnière des crues de l’Amazone, les activités des petits paysans et pêcheurs des várzeas sont particulièrement sensibles aux manifestations plus extrêmes de la variabilité hydrologique. Ce travail propose d’appréhender la vulnérabilité de ces communautés riveraines aux crues et étiages extrêmes autour du Lago Janauaca, près de Manaus, dans un contexte climatique d’intensification du cycle hydrologique. Dans un premier temps nous proposons de caractériser la variabilité hydrologique du Rio Solimões et son impact spatial sur le Lago. Si l’extension du phénomène est frappante, les dynamiques anthropiques sur les rives du lac sont elles aussi importantes. Celles-ci s’expliquent plus par l’ouverture de pistes entre le lac et la BR319, que par l’expansion des cultures traditionnelles qui restent modérée. Enfin, une série d’entretiens menés auprès des riverains dévoile une relation complexe entre les différentes activités des populations et les extrêmes hydrologiques. Les sécheresses y apparaissent comme les perturbations majeures, non seulement à cause de leurs impacts sur les cultures, mais surtout en raison des difficultés qu’elles entraînent pour les mobilités locale et régionale.
其他摘要:Closely related to the seasonal flood pulse of the Amazon River, the activities of várzeas farmers and fishermen are particularly sensitive to the critical events of hydrological variability. This paper analyzes the vulnerability of riverine communities to extreme high and low waters around the Lago Janauaca near Manaus, in a context of intensification of the hydrological cycle. We shall first try to characterize the hydrological variability of Rio Solimões and its spatial impact on the Lago. Important though is the extension of the natural phenomenon, human dynamics on the banks of the lake must be also taken into consideration. Such dynamics are due to the opening of dirt roads linking the lake to the BR319, rather than to the moderate expansion of traditional crops. Finally, interviews with inhabitants reveal a complex relationship between the various activities and hydrological extremes. Droughts appear to be the major disturbances, not only because of their impact on crops, but mostly because of the difficulties they imply for local and regional mobilities.