摘要:L'exploitation d'images aériennes ou satellitales à très
haute résolution (< 5 m) remet en cause des procédures de Classification qui pourtant avaient fait leur
preuve pour l'exploitation d'images à plus faible résolution.
Par une étude de cas portant sur les dégâts forestiers
provoqués par le passage de l'ouragan Lothar en fin
décembre 1999, nous mettons en évidence le comportement
de deux approches, l'une conventionnelle
basée sur une Classification non-dirigée, l'autre exploitant la notion de croissance de région. Ces méthodes
numériques sont mises en relation avec une cartographie des dégâts réalisée par photointerprétation. On
montre que photointerprétation et approche numérique ne peuvent être comparées en termes strictement
quantitatifs du fait de règles différentes intervenant
dans la généralisation des contours des unités spatiales.
Un bref résumé des principes sur lesquels est construite
la Classification par croissance de région est
présenté. L'image aérienne utilisée présentant un
fort effet de «hot spot», il a été possible de mettre
en évidence une plus grande robustesse des signatures définies par catégorie thématique dans le cas
de la classification par croissance de région. Les
zones de dègâts sont déterminées avec le même taux
de réussite, indépendamment de leur position dans
l'image.