摘要:Si la vocation de la femme, et du couple en général, est un sujet de préoccupation dans la littérature française fin de siècle, cet aspect apparaît comme un élément fondamental dans le théãtre de Strindberg et de son confrère français, Péladan. Contemporains l’un de l’autre, Strindberg a toujours admiré l’œuvre de son maître. Aux yeux de l’écrivain Suédois, Péladan est le porte-parole du catholicisme et est à la tête d’un mouvement de conversion qui saisit la France de l’époque. Le projet de cet article est de montrer comment l’idéal féminin se développe chez les deux auteurs en prenant pour objet d’analyse l’étude comparée de leurs pièces, Le Chemin de Damas (1898-1901), La Prométhéide (1895) et Le Prince de Byzance (1896). À l’issue de cet examen, nous dégagerons comment le motif de la chasteté se dessine à travers l’idéal féminin tout en soulevant les divergences d’interprétation chez les deux auteurs. Si Péladan s’inspire de la mythologie grecque en réactualisant notamment le mythe de Pandore, Strindberg réinvestit de son cõté ce mythe mais exploite, à la différence de ce premier, la figure mariale de la Vierge Marie, la deuxième Ève, icõne de la femme pure, chaste et médiatrice du salut. Au-delà de leurs interprétations théãtrales, qui semblent présenter des issues différentes, un même idéal de virginité semble habiter les personnages.
关键词:Théâtre de la fin du XIXe siècle ; Strindberg ; Péladan ; l’idéal de la femme ; Catholicisme ; Virginité ; La prométhéide (1895) ; Le prince de Byzance (1896) ; Le Chemin de Damas (1898-1901)