摘要:L’insécurité alimentaire est un problème chez les étudiants de niveau postsecondaire. Notre étude décrit le degré d’insécurité alimentaire parmi un échantillon d’étudiants postsecondaires, en portant un intérêt particulier aux effets de la marginalisation. Une étude transversale a été réalisée à l’aide d’un échantillon composé de volontaires, soit 3490 étudiants universitaires au premier cycle dans une université de Colombie-Britannique (taux de participation de 44 %) entre février et mai 2017. Quarante-deux pour cent (n=1479) des répondants étaient considérés comme étant en situation d’insécurité alimentaire. Parmi eux,60.2 % (n=891) étaient des femmes. Une analyse de régression logistique a indiqué que les femmes, les étudiants qui vivent sur le campus, ceux qui ont des compétences cognitives, neurologiques, physiques ou développementales diversifiées, ceux qui font partie d’une minorité visible et les étudiants internationaux étaient plus susceptibles de connaître l’insécurité alimentaire que ceux des groupes de comparaison. Quand on prend en compte le genre, les années passées sur le campus et les conditions de vie, les étudiants qui s’identifiaient à deux catégories de marginalisation ou plus étaient 2,52 fois plus susceptibles de souffrir de l’insécurité alimentaire que les étudiants qui ne s’identifiaient à aucune catégorie de marginalisation. Cette étude souligne davantage les défis de la grande insécurité alimentaire parmi les étudiants de niveau postsecondaire au Canada. En particulier, les résultats de cette étude soulignent le risque d’insécurité alimentaire parmi les étudiants qui sont déjà vulnérables aux inégalités socioéconomiques à cause de leur appartenance à des groupes marginalisés. Les efforts déployés pour la promotion du bien-être des étudiants universitaires doivent aborder plusieurs facteurs systémiques de manière à égaliser le terrain pour tous les étudiants susceptibles de souffrir de l’insécurité alimentaire.
其他摘要:Food insecurity has been identified as an issue among postsecondary students. We conducted this study to describe the level of food insecurity in a sample of university students with a particular interest in the effect of marginalization. A cross-sectional survey was conducted using a volunteer sample of 3,636 undergraduate students (44% participation rate) at one [removed for blinding] university campus between February and May 2017. Forty-two percent (n=1479) of respondents were classified as experiencing food insecurity. Among those who were food insecure 58% (n=891) were female. Logistic regression analysis indicated that females, students living on campus, those with a diverseability (developmental, physical, or other diversability), individuals self-reporting as belonging to a visible minority and international students were more likely to experience food insecurity. When adjusted for sex, years on campus, and living situation, students who reported experiencing two or more forms of marginalization were 2.52 times more likely to be food insecure compared to students who do not report any form of marginalization. This study further supports concerns about high levels of food insecurity among university students in Canada. In particular, the findings highlight the risk for food insecurity among students who are already vulnerable to socio-economic inequity due to belonging to marginalized groups. Efforts to promote student wellbeing on university campuses need to address food insecurity by addressing system-level factors to equalize the field for all students at risk for food insecurity.