摘要:Tout au long de la période de la fin 2001 et de l’année 2002, le gouvernement australien, en quête d’un second mandat, mena sa campagne électorale en adoptant une ligne dure contre ce qu’il appelait les immigrants « illégaux ». Représentés comme des « resquilleurs », « boat people » et « illégaux », la plupart de ces demandeurs d’asile provenaient de pays du Moyen-Orient, principalement de l’Afghanistan et de l’Irak. Cet article examine la façon dont une certaine image des différences culturelles a été tissée dans les attaques des médias et du gouvernement contre les demandeurs d’asile. Tout spécialement, il examine comment des personnages clés du gouvernement ont projeté une interprétation négative de la cellule familiale des demandeurs d’asile – les représentant comme étant « différentes » ou « étrangères » aux normes de la société australienne contemporaine en matière de décence et de responsabilité parentale. Cet ensemble de représentations mit aussi à contribution des images des gens du Moyen-Orient dans la période de l’après 11 septembre, et fut exploité pour remettre en question la validité des demandes des demandeurs d’asile pour le statut de réfugié. Fabriquées avant tout à partir de l’incident notoire « les enfants à la mer », ces images devinrent un leitmotiv de la campagne électorale de 2001. L’article conclut en examinant la façon dont ces représentations des réfugiés, comme étant « non méritants », furent accompagnées de nouveaux règlements introduisant un Visa de protection temporaire (« Temporary Protection Visa ») en Australie.
其他摘要:Throughout late 2001 and 2002, the Australian Government, seeking re-election, campaigned on a tough line against so-called “illegal” immigrants. Represented as “queue jumpers,” “boat people,” and “illegals,” most of these asylum seekers came from Middle Eastern countries, and, in the main, from Afghanistan and Iraq. This paper explores the way particular representations of cultural difference were entwined in media and government attacks upon asylum seekers. In particular, it analyzes the way key government figures articulated a negative understanding of asylum seekers’ family units – representing these as “foreign” or “other” to contemporary Australian standards of decency and parental responsibility. This representational regime also drew upon post-September 11 representations of Middle Eastern people, and was employed to call into question the validity of asylum-seekers’ claims for refugee status. Manufactured primarily through the now notorious “children overboard” incident, these images became a central motif of the 2001 election campaign. This paper concludes by examining the way these representations of refugees as “undeserving” were paralleled by new Temporary Protection Visa regulations in Australia.