摘要:Abstract Recent media coverage of the rape chant at Saint Mary’s University, the misogynist Facebook posts at Dalhousie’s dental school, and the suspension of the University of Ottawa’s hockey team have brought the topic of campus sexual assault under intense public scrutiny and the media accounts point to a widespread systemic rape culture on Canadian campuses. The objective of this paper is to examine the existing structure of campus sexual assault services at Canadian universities and colleges in order to highlight best practices and barriers to their success. The study’s data collection entailed an environmental scan of existing programs and campus-community collaborations across Canada, and a half-day symposium in which stakeholders reviewed the scan’s results and developed recommendations. The study’s findings indicate that most campus sexual assault and women’s centres rely on volunteers and collaboration with off-campus organizations in order to maintain a breadth of services for sexual assault survivors. Funding challenges were found to impose significant limitations to the functionality of the centres. The paper closes with recommendations for improvements, including public education programming and dedicated services provided by professionals with specialized training and experience. Résumé La récente couverture médiatique provoquée par un chant d’initiation encourageant le viol à l’Université Saint Mary, des messages misogynes affichés sur la page Facebook de l’école de dentisterie de l’Université Dalhousie à Halifax et la suspension de l’équipe de hockey de l’Université d’Ottawa a mis sur la sellette les agressions sexuelles sur les campus. Toutes ces situations ont fait l’objet d’un examen attentif du public et confirment une culture du viol sur les campus canadiens. L’objectif de la présente étude est d’examiner la structure existante des services d’intervention en matière d’agression sexuelle sur les campus des universités et des collèges du Canada pour mettre en évidence les meilleures pratiques et les obstacles à leur réussite. Les données de l’étude comportent une analyse environnementale des programmes existants et de la collaboration entre campus et collectivités partout au Canada, ainsi qu’un symposium d’une demi-journée lors duquel des intervenants ont examiné les résultats de l’analyse environnementale, puis soumis leurs recommandations. Les résultats de l’étude indiquent que la plupart des centres pour femmes et des organismes de défense contre les agressions sexuelles comptent sur des bénévoles et une collaboration avec des organismes hors campus pour maintenir l’étendue des services offerts aux victimes d’agression sexuelle. Par ailleurs, des difficultés financières ont imposé des limites importantes à la fonctionnalité des centres. L’étude conclut en recommandant d’apporter des améliorations, dont la mise en œuvre de programmes d’éducation du public et l’offre de services fournis par des professionnels expérimentés détenant une formation spécialisée.