摘要:Cet article traite des particules discursives, qui sont des lexèmes ou expressions complexes figées connectés à la situation d’énonciation et au locuteur (bon, en fait, tiens, tu m’étonnes, quoi, zut, etc.). Elles sont abordées ici sous un angle relativement nouveau dans le domaine de l’étude des marqueurs de discours, celui de leur comportement vis-à-vis de la projection. La projection, problème connu en sémantique, désigne le fait que certains opérateurs (la négation, l’interrogation, les modaux de possibilité) n’affectent qu’une partie du contenu de l’énoncé dans lequel ils se trouvent. Un élément se projette s’il n’est pas affecté par ces opérateurs, l’exemple couramment donné étant celui des présuppositions. Les particules se comportent comme des éléments systématiquement projectifs. L’hypothèse est que cela est dû à leur nature présuppositionnelle et à la subjectivité inhérente à leur profil énonciatif.
其他摘要:Thispaper deals with French discourse particles, that is, words or frozencomplex expressions anchored to the utterance situation and to the speaker(bon, en fait, tiens, tu m’étonnes, quoi, zut, etc.). The perspective I adopt isrelatively rare in the field of discourse markers studies . I focus on theirbehavior with respect to projection. Projection is a well-known problem insemantics. It refers to the fact that some operators (negation, question,possibility modals) do not affect the whole content of their host-uterrance.Some part of the semantic content is said to project whenever it is notaffected by such operators. Presuppositions are a prototypical case.Particles behave like inherently projective items. I claim that this is due totheir presuppositionnal status and to their necessary association with thespeaker, which derives from their specific enunciative profile.