期刊名称:Historical Studies in Education / Revue d'histoire de l'éducation
印刷版ISSN:1911-9674
出版年度:2003
卷号:15
期号:2
页码:327-360
语种:English
出版社:Historical Studies in Education / Revue d'histoire de l'éducation
摘要:Plusieurs milliers de femmes rurales célibataires furent engagées comme institutrices en Nouvelle-Écosse entre 1870 et 1960. Leurs compétences et leurs salaires étaient parmi les plus bas au Canada. Cet article montre comment leur disponibilité à enseigner, même pendant un an ou deux seulement, a supporté et même rendu possible la survie du système original de financement des écoles publiques de la province. Contraintes par la faible centralisation des éléments municipaux et par les pratiques et finances des 1700 sections scolaires autonomes, les autorités scolaires provinciales firent des « concessions » répétées à propos des compétences requises des maîtres. Cette pratique, qui créa ce qui fut décrit à l’époque comme un « approvisionnement illimité » de maîtres, devait aussi renforcer les attitudes sexistes envers l’enseignement et saper les tentatives provinciales de relèvement du statut professionnel des enseignants.
其他摘要:Many thousands of single rural women were hired as teachers in Nova Scotia between 1870 and 1960. Their qualifications and salaries were among the lowest in Canada. This article shows how their availability to teach, if only for a year or two, sustained and even made possible the survival of the province’s original school-section system of financing public education. Constrained by weak centralized municipal units, and by the politics and finances of 1,700 autonomous school sections, provincial education authorities made repeated “concessions” in the qualifications required of teachers. While the practice created what was described at the time as “an unlimited supply” of teachers, it reinforced gendered attitudes about teaching and undermined provincial attempts to raise teachers’ professional status.