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  • 标题:‘Living the same as the white people’: Mohawk and Anishinabe Women’s Labour in Southern Ontario, 1920-1940
  • 其他标题:‘Living the same as the white people’: Mohawk and Anishinabe Women’s Labour in Southern Ontario, 1920-1940
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  • 作者:Robin Jarvis Brownlie
  • 期刊名称:Labour / Le Travail
  • 印刷版ISSN:1911-4842
  • 出版年度:2008
  • 卷号:2
  • 页码:41-68
  • 语种:English
  • 出版社:CCLH
  • 摘要:LES FEMMES AUTOCHTONES ont une longue histoire de la main-d’oeuvre rémunérée au Canada, pourtant il y a peu d’ouvrage érudit qui examine leur expérience au travail. En utilisant les dossiers des cas d’admission au suffrage pour les agences indiennes de l’Ontario de Parry Sound et Manitowaning, auxquels s’ajoutent les histoires orales des Mohawks de Tyendinaga, cet article explore la vie professionnelle des femmes Anishinabes et Mohawks dans les années 1920 et 1930. Les rôles économiques des femmes autochtones ont impliqué une continuité de la main-d’oeuvre allant de la production de cultures vivrières de base non axée sur l’argent à l’agriculture axée sur le commerce, au travail d’artisanat, à la cueillette des baies et au travail des salariés dans l’économie capitaliste. En réponse à la difficulté économique sur les réserves, les femmes et les hommes des Premières Nations se sont retournés de plus en plus à la, main-d’oeuvre en dehors des réserves. Tandis que les hommes de la Baie georgienne avaient accès aux emplois dans l’exploitation forestière, l’industrie du sciage, les transports et le tourisme, les femmes avaient des possibilités d’emploi beaucoup plus limitées dans la région. Certaines femmes avaient choisi de déménager dans d’autres villes pour travailler. Plus au sud, les femmes Mohawks de Tyendinaga pourraient prendre des emplois de services domestiques et se déplacer des réserves, ou elles pourraient déménager dans de plus grandes villes pour travailler. Pour les deux groupes de femmes, comme pour toutes les femmes en général, la main-d’oeuvre domestique était la profession la plus courante. Les femmes de Tyendinaga avaient aussi participé au travail de fabrication et à la main-d’oeuvre agricole migrante. Quelques femmes de ces deux groupes avaient pu terminer les études d’école secondaire et obtenu des emplois de bureau qui leur offraient de meilleurs salaires et des horaires de travail plus courts. La répartition des emplois des femmes autochtones se ressemblait à celle d’autres femmes sur le marché du travail, en particulier, les femmes de la classe ouvrière, les femmes immigrantes et les femmes d’autres races que les blanches. Contrairement aux images des autochtones au chômage projetées constamment par les médias d’aujourd’hui, leurs dossiers et réminiscences révèlent des durées de vie de travail assidu, d’indépendance et de respect de soi.
  • 其他摘要:ABORIGINAL WOMEN have a long history of paid labour in Canada, yet there is little scholarly writing examining their work experiences. Using enfranchisement case files for the Ontario Indian agencies of Parry Sound and Manitowaning, supplemented by oral histories from the Tyendinaga Mohawks, this article explores the work lives of Anishinabe and Mohawk women in the 1920s and 1930s. Aboriginal women’s economic roles involved a continuum of labour ranging from non-cash-oriented subsistence production to commercially- oriented farming, handicraft production, and berry-picking, to wage labour in the capitalist economy. In response to increasing economic hardship on the reserves, First Nations men and women turned increasingly to off-reserve wage labour. While men around Georgian Bay had access to seasonal jobs in lumbering, sawmilling, transportation, and tourism, women faced much more limited employment opportunities in the area. Some responded by moving to towns and cities to work. Further south, the Mohawk women of Tyendinaga could take domestic service jobs and commute from the reserve, or they could move to larger cities to work. For both groups of women, as for women in general, domestic labour was the most common occupation. The Tyendinaga women also had considerable involvement in manufacturing and migrant farm labour. A few women from both groups were able to finish high school and obtain clerical jobs, which offered better pay and shorter hours. Aboriginal women’s occupational distributions were similar to those of other women in the labour force, especially working-class, immigrant, and racialized women. Contrary to today’s persistent media images of Aboriginal unemployment, their records and reminiscences reveal lifetimes of hard work, self-support, and self-respect.
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