摘要:L’ÉMERGENCE DE LA production internationale dans le contexte d’affaiblir la réglementation des droits syndicaux et d’augmenter la dominance patronale dans les relations industrielles soulève des questions importantes à l’égard de la nature et de l’avenir de la représentation ouvrière. Une question fon-damentale est le caractère transférable des modèles précis de la voix des travailleurs à travers les frontières nationales. Elle représente le thème prin-cipal de cette étude de cas de Magna International, membre prépondérant d’un petit groupe d’entreprises manufacturières internationales des pièces d’automobile, essentiel à la restructuration contemporaine de l’industrie auto-mobile internationale. Cet article fait la comparaison de la transformation de la représentation ouvrière à Magna au Canada et au Mexique. À travers les frontières internationales, le modèle des relations industrielles de Magna avait pris les caractéristiques nationales et locales du pays d’origine. Toute-fois, la structure fondamentale des relations industrielles est celle qui avait déclenché une reconfiguration réussie et un confinement de la plupart, mais en aucune façon la totalité, du caractère adversaire inhérent dans les relations ouvrières patronales. Cette reconfiguration a aligné la représentation ouvr-ière à un projet essentiellement unitariste axé sur les objectifs patronaux de production. Bien plus que de supprimer les syndicats indépendants, Magna a construit un modèle cohérent avec dominance patronale de la représentation ouvrière au Canada et au Mexique. Cet article se termine avec une évaluation des implications de ce modèle pour le syndicalisme indépendant.
其他摘要:THE EMERGENCE OF internationalized production in the context of weaken-ing state regulation of labour rights and of increasing employer dominance in industrial relations systems raises significant questions about the nature and future of worker representation. A crucial issue is the transferability of company-specific models of worker voice across national boundaries. This issue is the focus of this case study of Magna International, a leading member of a small group of transnational automotive parts manufacturing firms that are central to the contemporary restructuring of the international automotive industry. The paper compares the transformation of worker representation at Magna in Canada and Mexico. In crossing international borders, the Magna industrial relations model has taken on national and local features of the host country. However, the underlying industrial relations structure is one which has elicited a successful reconfiguration and containment of much, although by no means all, of the adversarialism inherent in labour-management rela-tions. This reconfiguration has aligned worker representation to an essentially unitarist project oriented to management’s productivity goals. More than merely suppressing independent unions, Magna has constructed a coherent, management-dominated model of worker representation in both Canada and Mexico. The paper concludes with an assessment of the implications of this model for independent unionism.